Bonobos....where do I start? Les Bonobos....par ou commencer?

Bonobos along with chimpanzees are our closest relatives, we have 98.7% of our DNA in common. Bonobos live in the rainforest of the Congo Basin and can be found only to the south of the Congo river, in the Democratic Republic of the Congo (DRC), with Chimpanzees and Gorillas living to the north. Bonobos are an endangered species, it is believed there are between 20 000 and 60 000 left in the wild. Their numbers are dwindling due to deforestation, the bushmeat-trade and the pet-trade and at the current rate there will be none left within less than 50 years. Bonobos prime enemy is man.

Bonobos live by the basic principle "MAKE LOVE, NOT WAR!" They use sex in many different social contexts, principally to calm themselves and one another when tension is rising.


Les Bonobos et les Chimpanzés sont nos cousins les plus proches partageant 98.7% d'ADN commune avec nous. Les Bonobos vivent dans la forêt équatoriale du Bassin du Congo. On ne les trouve qu'au sud du fleuve Congo en République Démocratique du Congo (RDC), alors que les Chimpanzés et Gorilles habitent au nord du fleuve. Les Bonobos sont une espèce menacée, la population dans la nature est estimée entre 20 000 et 60 000. Leur nombre décroit à cause de la déforestation, le braconnage et la vente en tant qu'animaux de compagnie. A ce rythme, il n'y en aura plus dans moins de 50 ans. L'ennemi principal du Bonobo est l'homme!

Les Bonobos vivent avec le principe "FAITES L'AMOUR, PAS LA GUERRE!" Ils utilisent le sexe dans divers contextes sociaux, notamment pour se calmer, les uns les autres en cas de tension.

Sunday, November 16, 2008

In Lingunda now! A Lingunda! 14 Nov 2008


The Maringa river. La riviere Maringa

We left Basankusu on Tuesday at about 4pm avoiding the hottest part of the day! I was, as ever, impressed by the men who took all the equipment, luggage and fuel down to the river to load into the pirogue (dugout canoe). There where about 20 of us travelling. Jef the director of the project, Paul Thomson in charge of communication for AWF in Nairobi, Jolie a reporter from Kinshasa, Guy from World Fish doing a follow up on work with local communities, Joseph the engineer in charge of the construction site in Ndele, Valentin the biologist who I will be working with at Ndele, Florence from AWF in charge of mapping, Innocent the AWF representative at Lingunda who also teaches populations about alternatives to hunting for bush meat, Tabou the AWF representative at Basankusu, Liko another member of AWF, Costa and engineer who is going to set up the V-sat internet connection in Lingunda and Ndele and various other members of staff as well as the drivers for each pirogue.

Me in the pirogue. Moi dans la pirogue.
The moon in the water. La lune dans l'eau.

Our first destination was the village of Lingunda where there is an ICCN office where the ‘Conservateur’ of the Lomako-Yokokala Faunal reserve is based. So we set off up the Maringa. It was beautiful and it was only a few hours before night fell and we got to see a gorgeous sunset over the canopy of the rainforest. I can’t even really explain the experience that it was. There are no banks on the river as it is the rainy season and the water is high, the rainforest starts in the water with beautiful reflection on the surface of the dark water (the water is the colour of coca-cola when you take it in your hands).



We were very lucky during our trip as we had a clear sky and a near full-moon. In this beautiful setting we realised that it was only 6pm…it was going to be a long night! We had dinner which was unexpected…I had been preparing myself mentally for nothing but the local coffee (which is delicious) until the next day. Eventually we moved all our little chairs and laid a tarp down to sleep on, the humidity in the air condensed and pooled and I spent the night soaked down one side. But at about 5:15am we all got up and watched the sunrise. We stopped to warm up water for the coffee in a little clearing where a family was living in their primitive huts made of wood and palm fronds. Then we carried on our journey, stopping every now and then to buy fish from the locals. As we approached Lingunda at about 2pm the cloud filled up with clouds and we all prepared for the downpour. Luckily we only had to gather under the tarp for about 15 minutes and then we arrived.
A stop of after breakfast. Un petit arret apres le ptit dej.

Me and Paul hiding from the rain. Moi et Paul a l'abris de la pluie.

We were allowed a winning welcome from all the inhabitants of Lingunda. Tens of children watched us and followed us to where we were staying. The ICCN site in Lingunda is like an artificial village made up of the reserve guards and their families. But it is pretty and seemingly well organised. Innocent has a lovely plot there with the African equivalent to a picket fence, nice plants growing in the garden and a little vegetable patch. Very nice!
In Lingunda. A Lingunda.


In Lingunda we had various meetings and there was a lot of work to be done, most of which I was not involved in but I did meet with the Conservateur and discussed my plans and I paid my fees. I also had a few discussions about possible study topics. As I explained I am staying open as I want to do work that will be of benefit to the AWF, the ICCN and to myself of course.
The reserve guards. Les gardes de la reserve.

We stayed for two nights in Lingunda before leaving on Friday for the 5 hour trip up the Lomako to Ndele research camp. On Thursday night I had my first experience with the local homemade alcohol… Agene! It is made from palm juice. Wow…very strong but nice! Just as we left there was a bit of restlessness as the local chiefs of the villages and areas were complaining about salaries or something. It was quite intimidating but it all ended well. I liked Lingunda and the team with which I am travelling are all really nice and interesting. I am looking forward to working with Valentin, he is a really friendly guy.

Villagers. Les Villageois.


Nous avons quitté Basankusu mardi à environ 16h pour éviter la partie la plus chaude de la journée! Comme toujours, j’ai été impressionnée par la performance des porteurs qui ont descendu tout le matériel, les bagages et le fuel jusqu'à la rivière pour charger les deux pirogues. Nous étions environ vingt à voyager. Jef le directeur du projet, Paul qui se charge de la communication de l’AWF à Nairobi, Jolie une journaliste de Kinshasa, Guy de World Fish qui fait un suivi du travail avec les communautés indigènes, Joseph un ingénieur chargé de la construction à Ndele, Florence qui fait des cartes etc. pour l’AWF, Innocent le responsable AWF de Lingunda qui propage aussi les idées alternatives à la chasse pour la viande de brousse, Tabou le responsable AWF de Basankusu, Liko chargé des finances pour l’AWF, Costa un ingénieur chargé d’installer la connexion internet par V-sat à Lingunda et Ndele et d’autres membres de l’AWF ainsi que les conducteurs de pirogues.

Notre première destination était le village de Lingunda où sont basés l’ICCN et le Conservateur chargé de la Réserve de la Faune de Lomako-Yokokala. Nous avons donc commencé à remonter la rivière Maringa. C’était vraiment magnifique et quelques heures plus tard on a pu voir un super coucher de soleil au-dessus de la canopée de la forêt vierge. Je peux difficilement expliquer l’expérience que j’ai vécue. Il n’y a pas de rives de chaque côté de la rivière. Vu que nous sommes à la saison des pluies, le niveau d’eau est élevé et la forêt commence dans l’eau. Cela fait de superbes reflets sur l’eau sombre (l’eau est la couleur du Coca-cola quand on la prend dans les mains).

Jolie, Gladez & Florence.

Nous avons eu beaucoup de chance car nous avons eu un ciel dégagé et une quasi-pleine lune. C’était magnifique! Il n’était que 18h…on avait une longue nuit devant nous! Nous avons eu un bon petit repas qui était très inattendu.. Je m’étais préparé à jeûner jusqu’à l’arrivée, à part un peu de café congolais qui est délicieux. Un peu plus tard, nous avons mis nos chaises de côté et nous avons installé une bâche au sol pour dormir. L’humidité dans l’air s’est condensée et j’ai passé la nuit avec un côté complètement trempé. Mais à environ 5h15, on s’est levés pour regarder le lever du soleil. On s’est arrêtés pour chauffer l’eau pour le café dans une habitation où une famille vivait dans quelques huttes faites de bois et de feuilles de palmier. Puis on a continué notre chemin, on s’est arrêtés plusieurs fois pour acheter du poisson pêché par les indigènes. A environ 14h, alors qu’on arrivait près de Lingunda, le ciel s’est couvert et on a eu le droit à une averse de vingt minutes pendant lesquelles on s’est abrités sous la bâche. Puis on est arrivés.

Sunrise on the Maringa. L'aube sur la Maringa.

Arrival in Lingunda. Arrive a Lingunda.


Nous avons eu le droit à un bel accueil de la part des habitants de Lingunda. Des dizaines d’enfants nous ont observés et suivs jusqu’à l'endroit où on va loger. Le site ICCN de Lingunda est comme un village artificiel où vivent les gardes de la réserve et leurs familles. Mais c’est joli et ça semble bien organisé. Innocent a là une belle petite parcelle entourée d'une petite clôture, des belles plantes dans le jardin et un petit potager. Très sympa!

Nous avons eu des réunions diverses à Lingunda et il y avait beaucoup de travail à faire. Du travail qui ne me concernait pas vraiment. J’ai rencontré le Conservateur pour parler de mes projets et payer l’accès à la réserve. J’ai aussi discuté un peu d'éventuelles idées pour ma recherche. J’ai expliqué que pour le moment je reste ouverte à diverses idées car je souhaite faire une étude qui pourra être utile à l’AWF, l’ICCN et moi-même bien sûr.


Nous avons passé deux nuits à Lingunda avant de quitter vendredi pour le voyage de 5 heures jusqu’au camp de recherche de Ndele. Jeudi soir, j’ai eu ma première expérience avec l’alcool local… l’Agéné (l’équivalent du chouchen) fait à base de jus de palme! Wow…très fort, mais aussi très bon! Il y a eu un peu de turbulence à notre départ, les chefs des villages et des groupements autour de la réserve se plaignaient des salaires ou quelque chose dans le genre. A un moment c’était assez intimidant mais tout s’est bien terminé. J’ai bien aimé Lingunda et l’équipe avec laquelle je voyage est vraiment sympa et intéressante. Jai hâte de travailler avec Valentin qui est lui aussi très sympa.