Bonobos....where do I start? Les Bonobos....par ou commencer?

Bonobos along with chimpanzees are our closest relatives, we have 98.7% of our DNA in common. Bonobos live in the rainforest of the Congo Basin and can be found only to the south of the Congo river, in the Democratic Republic of the Congo (DRC), with Chimpanzees and Gorillas living to the north. Bonobos are an endangered species, it is believed there are between 20 000 and 60 000 left in the wild. Their numbers are dwindling due to deforestation, the bushmeat-trade and the pet-trade and at the current rate there will be none left within less than 50 years. Bonobos prime enemy is man.

Bonobos live by the basic principle "MAKE LOVE, NOT WAR!" They use sex in many different social contexts, principally to calm themselves and one another when tension is rising.


Les Bonobos et les Chimpanzés sont nos cousins les plus proches partageant 98.7% d'ADN commune avec nous. Les Bonobos vivent dans la forêt équatoriale du Bassin du Congo. On ne les trouve qu'au sud du fleuve Congo en République Démocratique du Congo (RDC), alors que les Chimpanzés et Gorilles habitent au nord du fleuve. Les Bonobos sont une espèce menacée, la population dans la nature est estimée entre 20 000 et 60 000. Leur nombre décroit à cause de la déforestation, le braconnage et la vente en tant qu'animaux de compagnie. A ce rythme, il n'y en aura plus dans moins de 50 ans. L'ennemi principal du Bonobo est l'homme!

Les Bonobos vivent avec le principe "FAITES L'AMOUR, PAS LA GUERRE!" Ils utilisent le sexe dans divers contextes sociaux, notamment pour se calmer, les uns les autres en cas de tension.

Wednesday, December 10, 2008

A typical day at Ndele. Une journée typique à Ndele.

To briefly describe a typical day here at Ndele:


I wake up at 5.45 - 6 am to the sound of breakfast being deep-fried and the cockerel crowing (or at least I did before we ate him!!). I get up and after about 15 minutes me and my fellow campers come together for breakfast which usually consists of the local coffee infused with citronella, some freshly roasted peanuts, bananas and/or papaya and deep fried cassava (delicious) or plantain bananas.



Then it’s off to switch on the generator to charge up our computers and check our e-mails.


Lunch then consists of a saucy fish dish (or if we’re lucky chicken or goat), m’pondu - cooked cassava leaves, or matembele - cooked sweet potato leaves with an accompaniment of rice and fufu - a thick … how can I describe it?… basically it is the flour from dried cassava roots mixed with water to give a kind of dough which is eaten as such. It is very dense and I stay convinced that no-one should swim after having eaten fufu! Sometimes we have chikwanque - a thicker dough than fufu made from the flour of fresh NOT DRIED cassava roots which is wrapped in leaves and boiled or put in the fire to cook.


Basically as you may have noticed the cassava plant, both root and leaves is prepared in every possible way to become different food items! Without cassava…I don’t know what we would eat!

A nice treat at lunchtime is when the monkeys come into the trees just around the camp for us to watch, Black mangabeys, Wolf’s monkey, Red-Tailed monkey and rarely the Guereza colobus or in lingala Ngila, Mbeka, Nsoli and Magistrat respectively.
A Black Mangabey near camp. Un Mangabey Noir près du camp.

Then it’s off to the forest, lead by a tracker we go and look for recent evidence of the bonobos presence, usually the left-overs of a plant called ‘bekombe’ if they are recent then we try to follow the trail or sit and try to hear the bonobos which can’t be far off. When we find no traces we walk then sit and listen and walk a bit further and sit and listen again and so-on and so-forth until we find them or night falls. Then we meet all the trackers 1 Km from camp and walk back together. A quick wash avoiding being eaten by the maréngué flies which make the most of a naked body, followed by an oil-lamp lit dinner much the same as lunch. Then after a bit of a chat it’s off to bed at about 8pm to get ready for a new day!




Pour rapidement vous décrire une journée typique ici à Ndele:


Je me réveille entre 5h45 et 6h00 au bruit du petit-déjeuner en train de frire et au chant du coq (ou au moins c’était le cas avant qu’on ne le mange!!). Je me lève et au bout de 15 minutes, on se rassemble avec mes co-locataires pour le petit-déjeuner qui le plus souvent consiste de café local infusé avec de la citronnelle fraiche, des arachides encore chaudes, des bananes et/ou de la papaye et du manioc frit (délicieux) ou des plantains frits.



Puis on va allumer le groupe électrogène pour charger les ordinateurs et vérifier nos e-mails.


Le repas du midi comprend un plat de poisson en sauce (ou si on a de la chance de poulet ou de la chèvre), du m’pondu - les feuilles de manioc cuites, du matembele - les feuilles de patates douces cuites et un accompagnement de riz ou bien de fufu - comment décrire le fufu?… c’est une pâte épaisse faite de farine de racines de manioc séchées mélangées à de l’eau, et on le mange tel quel. C’est très compact et je reste convaincue que personne ne devrait nager après en avoir mangé! Des fois on a la chikwangue - une pâte encore plus épaisse que le fufu, faite à partir de farine de racines de manioc fraîches et PAS SECHEES, ceci est emballé dans des feuilles puis bouilli ou bien mis sur le feu à cuire.


Pour tout dire, le manioc, les feuilles et la racine sont préparées de multiples façons pour fabriquer plein de plats différents! Sans le manioc, je ne sais pas ce qu’on mangerait! Un beau petit bonus le midi c’est quand les singes viennent dans les arbres juste en bordure du camp pour qu’on les observe, les Mangabeys noirs, le Mone de Meyer, le Cercopithèque Ascagne et plus rarement le Colobe guereza ou en lingala les Ngila, Mbeka, Nsoli et le Magistrat.


Puis on part en forêt où, guidés par un pisteur, on part à la recherche de traces fraîches de bonobos. Le plus souvent, ce sont les restes d’une plante nommée le ‘békombé’. Si c’est récent, on essaye de suivre les traces ou bien on écoute pour essayer d’entendre les bonobos qui ne doivent pas être bien loin. Quand on ne trouve pas de traces, on se pose pour écouter, puis on va plus loin et on se pose à nouveau pour écouter et ainsi de suite jusqu’à ce qu’on les trouve ou bien que la nuit tombe. Ensuite, on retrouve les autres pisteurs à 1 km du camp pour rentrer ensemble. Je me lave rapidement pour éviter d’être trop piquée par les maréngués qui se jettent sur la peau nue! Puis on prend un repas à peu près pareil que le midi à la lunière des lampes-tempête. Ensuite, au lit à environ 20h00 pour se préparer pour un nouveau jour!