When you leave the camp heading east, you go into the rainforest, when you leave the camp heading west you reach the actual village of Ndele just 500 m away. Here live the trackers, the cooks and various other workers with their families. When you carry on past the village you come to the Lomako river which we navigated up to reach here.
The people in the village have to get their supplies no less than 30 Km away. Not an easy task and food is not always abundant, that’s the least that can be said!
At camp we have four little palm huts which we sleep in, either in a tent like myself or just a mosquito net (not great when the ants attack in the middle of the night as my neighbours found out!). The kitchen consists of a roof of palm fronds under which there are two wood fires on the ground, a wooden rack for keeping certain food items dry or for smoking meat and fish above the fire and a set of shelves with some of the food and the cutlery on.
Imba & Thomas in front of their hut. Imba & Thomas devant leur paillote.
For washing/bathing there are two options. Either walking to the spring of a little stream where the water is fresh out of the ground, we have just tidied it all up today, a bridge to avoid walking in the mud, a shelf for soap and towel etc. The other option is what is called a Kikozo, a little roofless cabin (in our case with only three walls! It’s ok because it is open to the rainforest not the camp) with strategically placed logs which you stand on to wash from a bucket of water. This is my chosen option for the week when we get back from the forest after dark. On the weekends I venture down to the source for a quick wash, all the while hoping some villagers aren’t going to stumble out of the vegetation to see me in all my glory! Like they did once when I was doing my laundry!
The toilets… well that’s just a little hut sheltering a mound of soil with a hole in the middle of it! Love it!
I am including here a picture of the little maréngué flies, there are five, one bigger than the others but these tiny insignificant being are making my life miserable! It is now 5 pm, ideal time for them to come out and suck the life out of me…OK slight exageration! Miraculously I managed to kill these five, they are so fast, usually by the time you swat they are gone!
Alors que la vie ici à Ndele continue tout doucement, je me suis dit que j’allais vous décrire un peu le camp et qui y habite etc.
Voila pour commencer, au camp nous sommes six. Valentin (chercheur, chef du site) et moi-même, ainsi que les quatre maçons et menuisiers qui sont venus ici pour environ 5 mois pour développer le site pour l’écotourisme et la recherche scientifique. Thomas, Timotei, Robert et Imba (sur les photos dans le dernier posting du blog) viennent du Bas-Congo, à plus de 800 km sur la côte ouest. Nous sommes donc les seuls à vivre ici au camp même. Il y a le garde de nuit, Papa National qui vit près de l’entrée du camp. Pendant la journée au camp il y aussi le cuisiner, Joseph ou Papa Mawa selon (ils travaillent en rotation) et les travailleurs locaux embauchés pour aider avec la construction du site.
Quand on quitte le camp vers l’est, on part en forêt, quand on quitte vers l’ouest on arrive 500 m plus loin au village de Ndele. Ici vivent les pisteurs, les cuisiniers et les autres travailleurs avec leurs familles. Quand on continue plus au-dela du village, on arrive à la rivière de Lomako qu'on a remontée pour arriver jusqu’ ici.
Les habitants du village sont obligés d’aller à plus de 30 km pour acheter des provisions. Pas une tâche facile et la nourriture n’est pas toujours abondante…c’est peu dire!
Au camp, on a quatre petites paillotes en feuille de palmiers dans lesquelles on dort, soit avec tente ou juste la moustiquaire (pas super quand les fourmis attaquent au milieu de la nuit comme mes voisins l‘ont appris à leurs dépends!). La cuisine consiste d’un toit en feuilles de palmier sous lequel il y a deux feux de bois au sol, des étagères en bois pour fumer le poisson et la viande au-dessus du feu et pour garder certains aliments secs et une étagère en bois pour d’autres aliments et les couverts.
My tent in my hut. Ma tente sous ma paillote.
Notre plus grande paillote qui sert de bureau et de salle à manger va bientôt être démolie pour faire place à une construction plus robuste! Dommage, je m’y plais bien! Les nouveaux développements ici sont un bâtiment en ciment qui sera un labo/bureau/chambre sèche et il y a aussi trois maisons de bois pour les visiteurs et chercheurs qui viendront ici. L’ouverture officielle du site sera en février 2009! Donc, j’ai de la chance d’être ici pour voir le début et la fin de tout ces changements.
Pour se laver ici il y a deux options. Soit on va jusqu’à la source d’un petit ruisseau où l’eau sort toute fraîche du sol; aujourd’hui on vient tout juste d’en améliorer l’accès en mettant un pont pour éviter la boue et une étagère pour le savon et les serviettes etc. L’autre option c’est ce qu’on appelle le Kikozo, une petite cabine, sans toit (Et dans notre cas avec seulement trois murs! Ca va, l’ouverture est face à la forêt et non pas le camp!) avec des bûches placées de façon à ce qu'on puisse monter dessus pour se laver en prenant l'eau dans un seau d’eau. Ce dernier est mon choix pour la semaine quand on rentre de la forêt après la tombée de la nuit. Mais les week-ends, je m’aventure jusqu’à la source pour me laver rapidement tout en espérant que des villageois ne vont pas sortir tout d'un coup de derrière les arbres et pouvoir me voir dans mon plus simple appareil! Comme c'est arrivé une fois pendant que je lavais mon linge!
The Kikozo. Le Kikozo.
Les toilettes… et bien ce sont tout simplement une petite paillote qui abrite un petit monticule de terre avec un trou au milieu! J’adore!
The toilets. Les WC.
Je vous mets ici une photo des petites mouches 'maréngué'. Il y en a cinq (une plus grosse que les autres). Ce sont ces petites bestioles insignifiantes qui me rendent la vie horrible! Il est 17h00, l’heure idéale pour elles. C’est un miracle d'avoir réussi à en tuer cinq, elles sont tellement rapides, d’habitude le temps que tu tapes, elles se sont déjà envolées.