Bonobos....where do I start? Les Bonobos....par ou commencer?
Bonobos live by the basic principle "MAKE LOVE, NOT WAR!" They use sex in many different social contexts, principally to calm themselves and one another when tension is rising.
Les Bonobos et les Chimpanzés sont nos cousins les plus proches partageant 98.7% d'ADN commune avec nous. Les Bonobos vivent dans la forêt équatoriale du Bassin du Congo. On ne les trouve qu'au sud du fleuve Congo en République Démocratique du Congo (RDC), alors que les Chimpanzés et Gorilles habitent au nord du fleuve. Les Bonobos sont une espèce menacée, la population dans la nature est estimée entre 20 000 et 60 000. Leur nombre décroit à cause de la déforestation, le braconnage et la vente en tant qu'animaux de compagnie. A ce rythme, il n'y en aura plus dans moins de 50 ans. L'ennemi principal du Bonobo est l'homme!
Les Bonobos vivent avec le principe "FAITES L'AMOUR, PAS LA GUERRE!" Ils utilisent le sexe dans divers contextes sociaux, notamment pour se calmer, les uns les autres en cas de tension.
Sunday, December 14, 2008
Merry Christmas and a Happy New Year! Joyeux noël et bonne année!
So over Xmas there will be no blogging, no checking of e-mails, no facebooking etc.
So I will literally be cut off from the world until January... Therefore here is wishing you a very merry christmas and a happy new year!
Catch up with you in 2009!
Alors ça peut paraitre un peu prématuré mais mon ordinateur est mort et donc avant d'en recevoir un autre (si possible) qui va venir de France en janvier je ne pourrais plus me connecter à internet. Donc pour la période de noël il n'y aura plus d'infos sur mon blog, plus de vérification d'e-mails, plus de facebook etc.
Donc je vais litéralement être coupée du monde jusqu'en janvier... Je vous souhaite donc un très joyeux noël et une bonne année!
A l'année prochaine!
Wednesday, December 10, 2008
A typical day at Ndele. Une journée typique à Ndele.
I wake up at 5.45 - 6 am to the sound of breakfast being deep-fried and the cockerel crowing (or at least I did before we ate him!!). I get up and after about 15 minutes me and my fellow campers come together for breakfast which usually consists of the local coffee infused with citronella, some freshly roasted peanuts, bananas and/or papaya and deep fried cassava (delicious) or plantain bananas.
Then it’s off to switch on the generator to charge up our computers and check our e-mails.
Lunch then consists of a saucy fish dish (or if we’re lucky chicken or goat), m’pondu - cooked cassava leaves, or matembele - cooked sweet potato leaves with an accompaniment of rice and fufu - a thick … how can I describe it?… basically it is the flour from dried cassava roots mixed with water to give a kind of dough which is eaten as such. It is very dense and I stay convinced that no-one should swim after having eaten fufu! Sometimes we have chikwanque - a thicker dough than fufu made from the flour of fresh NOT DRIED cassava roots which is wrapped in leaves and boiled or put in the fire to cook.
Basically as you may have noticed the cassava plant, both root and leaves is prepared in every possible way to become different food items! Without cassava…I don’t know what we would eat!
Pour rapidement vous décrire une journée typique ici à Ndele:
Je me réveille entre 5h45 et 6h00 au bruit du petit-déjeuner en train de frire et au chant du coq (ou au moins c’était le cas avant qu’on ne le mange!!). Je me lève et au bout de 15 minutes, on se rassemble avec mes co-locataires pour le petit-déjeuner qui le plus souvent consiste de café local infusé avec de la citronnelle fraiche, des arachides encore chaudes, des bananes et/ou de la papaye et du manioc frit (délicieux) ou des plantains frits.
Puis on va allumer le groupe électrogène pour charger les ordinateurs et vérifier nos e-mails.
Le repas du midi comprend un plat de poisson en sauce (ou si on a de la chance de poulet ou de la chèvre), du m’pondu - les feuilles de manioc cuites, du matembele - les feuilles de patates douces cuites et un accompagnement de riz ou bien de fufu - comment décrire le fufu?… c’est une pâte épaisse faite de farine de racines de manioc séchées mélangées à de l’eau, et on le mange tel quel. C’est très compact et je reste convaincue que personne ne devrait nager après en avoir mangé! Des fois on a la chikwangue - une pâte encore plus épaisse que le fufu, faite à partir de farine de racines de manioc fraîches et PAS SECHEES, ceci est emballé dans des feuilles puis bouilli ou bien mis sur le feu à cuire.
Pour tout dire, le manioc, les feuilles et la racine sont préparées de multiples façons pour fabriquer plein de plats différents! Sans le manioc, je ne sais pas ce qu’on mangerait! Un beau petit bonus le midi c’est quand les singes viennent dans les arbres juste en bordure du camp pour qu’on les observe, les Mangabeys noirs, le Mone de Meyer, le Cercopithèque Ascagne et plus rarement le Colobe guereza ou en lingala les Ngila, Mbeka, Nsoli et le Magistrat.
Puis on part en forêt où, guidés par un pisteur, on part à la recherche de traces fraîches de bonobos. Le plus souvent, ce sont les restes d’une plante nommée le ‘békombé’. Si c’est récent, on essaye de suivre les traces ou bien on écoute pour essayer d’entendre les bonobos qui ne doivent pas être bien loin. Quand on ne trouve pas de traces, on se pose pour écouter, puis on va plus loin et on se pose à nouveau pour écouter et ainsi de suite jusqu’à ce qu’on les trouve ou bien que la nuit tombe. Ensuite, on retrouve les autres pisteurs à 1 km du camp pour rentrer ensemble. Je me lave rapidement pour éviter d’être trop piquée par les maréngués qui se jettent sur la peau nue! Puis on prend un repas à peu près pareil que le midi à la lunière des lampes-tempête. Ensuite, au lit à environ 20h00 pour se préparer pour un nouveau jour!
Ndele!
When you leave the camp heading east, you go into the rainforest, when you leave the camp heading west you reach the actual village of Ndele just 500 m away. Here live the trackers, the cooks and various other workers with their families. When you carry on past the village you come to the Lomako river which we navigated up to reach here.
The people in the village have to get their supplies no less than 30 Km away. Not an easy task and food is not always abundant, that’s the least that can be said!
At camp we have four little palm huts which we sleep in, either in a tent like myself or just a mosquito net (not great when the ants attack in the middle of the night as my neighbours found out!). The kitchen consists of a roof of palm fronds under which there are two wood fires on the ground, a wooden rack for keeping certain food items dry or for smoking meat and fish above the fire and a set of shelves with some of the food and the cutlery on.
Imba & Thomas in front of their hut. Imba & Thomas devant leur paillote.
For washing/bathing there are two options. Either walking to the spring of a little stream where the water is fresh out of the ground, we have just tidied it all up today, a bridge to avoid walking in the mud, a shelf for soap and towel etc. The other option is what is called a Kikozo, a little roofless cabin (in our case with only three walls! It’s ok because it is open to the rainforest not the camp) with strategically placed logs which you stand on to wash from a bucket of water. This is my chosen option for the week when we get back from the forest after dark. On the weekends I venture down to the source for a quick wash, all the while hoping some villagers aren’t going to stumble out of the vegetation to see me in all my glory! Like they did once when I was doing my laundry!
The toilets… well that’s just a little hut sheltering a mound of soil with a hole in the middle of it! Love it!
I am including here a picture of the little maréngué flies, there are five, one bigger than the others but these tiny insignificant being are making my life miserable! It is now 5 pm, ideal time for them to come out and suck the life out of me…OK slight exageration! Miraculously I managed to kill these five, they are so fast, usually by the time you swat they are gone!
Alors que la vie ici à Ndele continue tout doucement, je me suis dit que j’allais vous décrire un peu le camp et qui y habite etc.
Voila pour commencer, au camp nous sommes six. Valentin (chercheur, chef du site) et moi-même, ainsi que les quatre maçons et menuisiers qui sont venus ici pour environ 5 mois pour développer le site pour l’écotourisme et la recherche scientifique. Thomas, Timotei, Robert et Imba (sur les photos dans le dernier posting du blog) viennent du Bas-Congo, à plus de 800 km sur la côte ouest. Nous sommes donc les seuls à vivre ici au camp même. Il y a le garde de nuit, Papa National qui vit près de l’entrée du camp. Pendant la journée au camp il y aussi le cuisiner, Joseph ou Papa Mawa selon (ils travaillent en rotation) et les travailleurs locaux embauchés pour aider avec la construction du site.
Quand on quitte le camp vers l’est, on part en forêt, quand on quitte vers l’ouest on arrive 500 m plus loin au village de Ndele. Ici vivent les pisteurs, les cuisiniers et les autres travailleurs avec leurs familles. Quand on continue plus au-dela du village, on arrive à la rivière de Lomako qu'on a remontée pour arriver jusqu’ ici.
Les habitants du village sont obligés d’aller à plus de 30 km pour acheter des provisions. Pas une tâche facile et la nourriture n’est pas toujours abondante…c’est peu dire!
Au camp, on a quatre petites paillotes en feuille de palmiers dans lesquelles on dort, soit avec tente ou juste la moustiquaire (pas super quand les fourmis attaquent au milieu de la nuit comme mes voisins l‘ont appris à leurs dépends!). La cuisine consiste d’un toit en feuilles de palmier sous lequel il y a deux feux de bois au sol, des étagères en bois pour fumer le poisson et la viande au-dessus du feu et pour garder certains aliments secs et une étagère en bois pour d’autres aliments et les couverts.
My tent in my hut. Ma tente sous ma paillote.
Notre plus grande paillote qui sert de bureau et de salle à manger va bientôt être démolie pour faire place à une construction plus robuste! Dommage, je m’y plais bien! Les nouveaux développements ici sont un bâtiment en ciment qui sera un labo/bureau/chambre sèche et il y a aussi trois maisons de bois pour les visiteurs et chercheurs qui viendront ici. L’ouverture officielle du site sera en février 2009! Donc, j’ai de la chance d’être ici pour voir le début et la fin de tout ces changements.
Pour se laver ici il y a deux options. Soit on va jusqu’à la source d’un petit ruisseau où l’eau sort toute fraîche du sol; aujourd’hui on vient tout juste d’en améliorer l’accès en mettant un pont pour éviter la boue et une étagère pour le savon et les serviettes etc. L’autre option c’est ce qu’on appelle le Kikozo, une petite cabine, sans toit (Et dans notre cas avec seulement trois murs! Ca va, l’ouverture est face à la forêt et non pas le camp!) avec des bûches placées de façon à ce qu'on puisse monter dessus pour se laver en prenant l'eau dans un seau d’eau. Ce dernier est mon choix pour la semaine quand on rentre de la forêt après la tombée de la nuit. Mais les week-ends, je m’aventure jusqu’à la source pour me laver rapidement tout en espérant que des villageois ne vont pas sortir tout d'un coup de derrière les arbres et pouvoir me voir dans mon plus simple appareil! Comme c'est arrivé une fois pendant que je lavais mon linge!
The Kikozo. Le Kikozo.
Les toilettes… et bien ce sont tout simplement une petite paillote qui abrite un petit monticule de terre avec un trou au milieu! J’adore!
The toilets. Les WC.
Je vous mets ici une photo des petites mouches 'maréngué'. Il y en a cinq (une plus grosse que les autres). Ce sont ces petites bestioles insignifiantes qui me rendent la vie horrible! Il est 17h00, l’heure idéale pour elles. C’est un miracle d'avoir réussi à en tuer cinq, elles sont tellement rapides, d’habitude le temps que tu tapes, elles se sont déjà envolées.
Sunday, December 07, 2008
Just some pics! Quelques photos!
On s’est bien amusés ce samedi soir à Ndele: un peu de musique, un peu de danse et l’alcool local “l’Agéné”! Mon dieu, que c’est fort ce truc!
This is me in my dining room!
Joseph preparing a chicken which he had just killed as I was having breakfast!
Joseph préparant un poulet qu'il venait de tuer alors que je prenais mon p'tit dejeuner!
Friday, December 05, 2008
Do we ever have an uneventful day? Pas un jour sans surprise!
Thursday, December 04, 2008
A reminder of the forest and it’s dangers! Un rappel des dangers de la forêt!
The day started out ok and ended well but in between there was a long moment of stress and strain!
(This is what bonobos do, they live in fission-fusion communities, they split into smaller parties to forage for food in the day and come together to sleep at night.)
Eventually we heard them again, they had moved away to where we had heard the furthest individuals. We had to go off track to find them and this is when things turned bad! I say bad…they were never really bad…but bad enough to get me in a bit of a panic!
We then found out that some had had even worse afternoons… Medos the tracker had had a face-to-face encounter with a Green Mamba, a deadly poisonous snake. After a bite from the Congolese snake…7 minutes and you're dead! The Mamba struck at Medos but luckily bit his Wellington boot and not his leg…at this point Medos trampled the snake and in doing so he fell and injured himself! What a day!
If any good came of this day, we got to get up the next morning at 2.30am to walk the 4 Km back to where we had been lost to go and watch the bonobos get up and study their nest site! At least it was a sunny day and I managed to get some good pictures of a mama and her little baby!
Back to normal Ndele life now!
La journée avait plutôt bien commencé et a plutôt bien finié mais entre le début et la fin il y a eu un long moment de stress!
(C’est-ce que font les bonobos: ils vivent en communautés dites 'fission-fusion', ils se séparent en petits groupes le jour pour chercher la nourriture et se rejoignent le soir pour dormir.)
Au bout d’un moment, on les a entendus à nouveau et on s'est rendu compte qu'ils s’étaient éloignés de nous; ils avaient rejoint les bonobos qui étaient les moins proches de nous. On a quitté le transect pour les trouver, et c’est là que les choses ont mal tourné… je dis mal tourné… en réalité, ce n’était pas bien grave… mais assez mal pour me faire bien paniquer!
C’est là qu’on a appris que certains avaient eu un après-midi bien pire… Medos le pisteur avait rencontré sur son chemin un mamba vert, un serpent venimeux. Une morsure de ce serpent congolais…et 7 minutes plus tard, on est mort! Le mamba a essayé de mordre Medos mais heureusement a mordu sa botte en caoutchouc et non pas sa jambe… à ce moment là, Medos a piétiné le serpent mais il est tombé en faisant ça et il s’est blessé! Quelle journée!
De retour à la vie normale de Ndele!
Tuesday, December 02, 2008
A great day! Une journée superbe!
It soon began to rain, and there about 20 metres ahead of us we saw the trees moving… and there climbing up into the shelter of a tree was a adult male bonobo. He sat there looking at us! It was amazing just seeing him sat there feeling sorry for himself in the rain. There were 4 bonobos as far as we could see, the male, and two females, one with a baby.
I had so been looking forward to seeing the bonobos in the middle of the day as opposed to waiting for them to wake up in the morning! I was very happy! I thought to myself that having started the day by talking to my mum, it was sure to be a great day.
We moved towards the bonobos and they went off, the rain had eased a little. Medos tracked them and we went around to see if we would se them on the other side of the quadrant of forest.
We didn’t see them again, but I was satisfied!
On s’est aventurés dans la forêt et on s’est immobilisés pour attendre à l'écoute des bonobos. Rien! Donc on a avancé encore un peu puis on s’est immobilisés à nouveau. Pendant qu’on était assis là, j’ai remarqué une grosse fourmi-soldat qui avait planté ses crocs dans la couture de mon pantalon, elle n’a pas vécu longtemps…juste le temps de faire la pose pour quelques photos!!
Il s’est mis à pleuvoir et à environ 20 mètres de nous on a vu les branches des arbres bouger…et là, il y avait un bonobo mâle adulte qui grimpait dans un arbre pour s’abriter. Et là, une fois installé il nous a tout simplement regardé! C’était génial de le voir juste là, faisant un pitié sous la pluie. Ils étaient 4 bonobos à ce qu’on voyait, le màle, deux femelles adultes, une avec son petit.
On s’est avancés vers les bonobos et ils ont pris la fuite sous la pluie qui s’était un peu calmée. Medos les a suivis et on a fait le tour pour voir si on pouvait les recroiser de l’autre côté.
On ne les a pas revus, mais j’étais tout de même plus que satisfaite!!!